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Grenoble, Budapest et Copenhague
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Grenoble en touriste

Grenoble en touriste

Bien que je n'aie donné  que trois jours de bénévolat , notamment du fait que lundi était férié, j'ai eu droit à vendredi et samedi de congé!

Comme il y a un arrêt de bus juste en bas de la colline où est situé le monastère, il fut facile de me rendre à Grenoble. Trente minutes suffisent normalement, mais nous en avons pris le double à cause d'un bouchon... Nous étions quatre dans le bus et j'ai pu échanger  avec le chauffeur sympathique toute la durée du voyage. Il a même sorti son cellulaire pour entendre chanter Félix Leclerc qu'il ne connaissait pas! C'était un p'tit bonheur....

Après  un p'tit café et un croissant au beurre, je me suis rendu au téléphérique qui mène à la Bastille, une place forte dans la colline qui jouxte la ville, juste au-delà de l'Isère qui louvoie sous les ponts, donnant un charme indéniable à cette ville entourée de montagnes, mais dont la surface plane est propice au vélo.

Grenoble vue de la Bastille
Grenoble vue de la Bastille

Grenoble vue de la Bastille

La descente à pied permet de reluquer la ville sous différents angles et devait me permettre de visiter le Musée dauphinois que j'ai malheureusement loupé en empruntant le mauvais sentier. Mais celui-ci m'a conduit à un petit musée nommé Musée  archéologique qui nous fait parcourir l'église Saint-Laurent, complètement eventrée pour nous révéler les cryptes de son sous-sol garnies de sarcophages divers avec ossements bien étalés.

Au bas de la colline on m'a expliqué que le Musée  Dauphinois était situé plus loin et 350 marches plus haut... donc le projet d'une visite future...

A noter que ce vendredi à tenu sa promesse de journée parfaite pour une visite touristique: soleil et 24 degrés. 

Le samedi a révélé une Grenoble complètement trempée sous une pluie abondante, situation favorable à la visite du Musée de Grenoble, axé sur les arts des siècles derniers et présentant une exposition des œuvres de Fantin-Latour, peintre portraitiste grenoblois ayant vécu de 1836 à 1904, ainsi qu'une exposition permanente de nombreuses oeuvres des derniers siècles. Salles immenses et visite de deux heures.  Un plaisir indéniable.